Тучное. Этюд
Remplis de cheveux gris, les nuages hirsutes
Cherchent des bigoudis, les demandent au vent
Normal quand l'univers froid a mis en volutes
Des cendres d'étoiles, les couvrant savamment.
Mais de ce beau cadeau, que pourraient-ils bien faire ?
Le donateur prodigue en garda le secret.
Les pauvres n'ont qu'un choix - tomber en grêle à terre...
Leurs yeux en sont en pleurs et coulent sans arrêt.
Ils voudraient tant vivre quelques instants encore
Dans leur voûte céleste, ils voudraient demeurer.
"Esprit sain dans corps sain", bien sûr nul ne l’ignore !
Pourtant chez ces patients, rien de plus opposé.
Depuis plus de six mois, ils sont vraiment malades.
Le chagrin d’être vieux, de mourir peu à peu
Le temps faisant rage, et las de la mascarade
La paix n’est qu’en rêve, elle que chacun veut.
Que le ciel soit azur semble croyance ancienne
Quand le soleil l’inonde ou quand il l’éblouit.
Les urnes sont prêtes pour que le deuil advienne
Le destin des clients ne fait l'ombre d'un pli.
Embrassés par la peur au milieu des ténèbres
Très loin du paradis d'un été qui périt
Ces vieillards sont bons pour la poussière funèbre
Versant de la cendre en neige sur le sol gris.